Technicien en inspection, coordonnateur SPS, ingénieur HSE... Découvrez les métiers de DEKRA à travers les témoignages de nos collaborateurs.
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Retrouvez les témoignages de :
- Christopher, technicien en prévention
- Alexia, ingénieure HSE
- Flabia, ingénieure Contrôle Construction
- Jean, coordonnateur SPS Activité Téléphonie & Réseaux
- Thibaud, technicien mesures environnementales
3 questions à Christopher, technicien en prévention
Quel est ton parcours ?
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J’ai effectué toutes mes études en apprentissage, du BEP au BTS en électrotechnique. Pendant mes études, le métier du contrôle m’était complètement inconnu. C’est en terminale lorsque que mon patron a fait intervenir un bureau de contrôle que j’ai découvert le métier de technicien et que j’ai su que c’était ça que je voulais faire. Je travaille depuis 6 ans dans ce secteur et j’ai rejoint DEKRA en août 2019 où je fais du contrôle en vérification périodique en électricité. Je vérifie le bon fonctionnement des installations des clients au regard de la réglementation. |
Dans le cadre de ma mission, je monte régulièrement en haut d’éoliennes pour m'assurer du bon état de l'ensemble des câbles et des équipements électriques ainsi que de leur bonne fixation. Je vérifie que l'ensemble du matériel soit bien relié au réseau de protection et que les équipements de sécurité sont opérationnels et ce, sur toute la hauteur de la machine. |
Qu'est-ce qui t'a donné envie de rejoindre DEKRA ?
C’est la possibilité d’être formé pour devenir polyvalent. Très rapidement au bout de 4 mois, on m’a proposé de prendre des responsabilités en plus et d’être formé en levage.
Je suis issu d’une filière en électrotechnique, et en me formant au métier du levage, je vais aller vers une partie un peu plus mécanique, pneumatique et hydraulique. Mais après il y a d’autres métiers qui peuvent être accessibles comme les métiers du contrôle du gaz, de système incendie, d’équipements sous pression… Tout le monde peut prétendre à l’ensemble des métiers de chez DEKRA en suivant une formation en interne.
Qu'est-ce qui fait la différence pour rejoindre DEKRA ?
Il faut être curieux et ne pas avoir peur d’aller chercher les informations sur notre serveur car il y a toutes les réponses à nos questions et même plus. La curiosité c’est aussi de s’instruire différemment chez nos clients car on peut apprendre des choses qui n’ont pas forcément rapport avec nos métiers mais ça reste toujours très intéressant. On a la chance d’intervenir dans des milieux qui ne sont pas accessibles au public. Par exemple à Nancy, j’ai travaillé à l’institut Jean Lamour, un centre de recherche classé ZRR (zone à régime restrictif) où il faut montrer patte blanche pour y entrer parce que c’est classé Secret Défense. Il faut que la visite soit justifiée comme l’est le contrôle électrique.
Il faut également être autonome, organisé et avoir le sens de l’initiative car c’est à nous de prévoir notre planning et de nous organiser.
3 questions à Alexia, ingénieure HSE à Toulouse
Quel est ton parcours ?
J’ai fait une école d’ingénieurs, l’INSA à Rouen, avec une spécialisation en maîtrise des risques industriels. J’ai notamment étudié des modélisations et des études de danger. A la fin de mes études, j’ai effectué un stage de 6 mois chez DEKRA dans le département Audit et Conseil. A l’issue de ce stage en septembre 2018, j’ai été embauchée en tant que Consultant Audit et Conseil.
Mon métier consiste à effectuer des missions de conseil en environnement pour toutes les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE). Ce sont des installations dont on estime que, par rapport à leur activité, aux produits utilisés ou stockés, elles pourraient représenter un risque pour l’environnement. Elles sont donc soumises à une réglementation très spécifique. Nous aidons ainsi les entreprises à se mettre en conformité. On va regarder leurs impacts sur l’eau, le sol, le bruit, les rejets atmosphériques…
Quelle a été ton évolution depuis ton arrivée chez DEKRA ?
Depuis que je suis là, j’ai été formée sur deux thématiques sur lesquelles j’étais intéressée. J’ai été formée pour contrôler des installations de sites classés qui sont soumises à des contrôles tous les 5 ans. Ma mission principale consiste à détailler l’arrêté et vérifier point par point la conformité de l’entreprise et réaliser un rapport final. Pour ce faire, j’ai passé une accréditation que l’on appelle CIC chez DEKRA - Contrôle Installations Classées pour laquelle DEKRA a reçu l’accréditation de la COFRAC. J’ai également été formée en ATEX (Équipements sous atmosphère Explosive).
Que dirais-tu à un candidat pour le faire venir chez DEKRA ?
En premier, la confiance accordée aux jeunes. Dès le départ, j’ai été embauchée comme ingénieure à part entière et on m’a confié très rapidement des missions importantes.
Il y a aussi une écoute des projets personnels des collaborateurs, par exemple lorsque j’ai demandé des formations, je les ai obtenues ou elles sont prévues.
Chez DEKRA, on a une grande liberté et une autonomie pour organiser notre travail. Mais il faut aussi être autonome et curieux car il y a une part d’auto-formation, cela nous responsabilise pour trouver les bonnes informations et acquérir de nouvelles compétences.
Ce que j’aime également, c’est la diversité des interventions chez des clients de toute taille et de tout type : des caves à vin en passant par des casses auto à des industries à la pointe de la technologie comme AIRBUS ou encore ROXEL. C’est très intéressant, ça maintient une certaine curiosité. Même si on fait souvent les mêmes missions, au final c’est toujours différent !
3 questions à Flabia, ingénieure Contrôle Construction à Montpellier
Quel est ton parcours ?
Après une classe préparatoire scientifique, j’ai intégré l’ENSI Poitiers, une école d’ingénieur en génie civil avec une spécialisation en géotechnique. Cette école forme des ingénieurs généralistes pour travailler dans la construction d’ouvrages de génie civil, dans l’étude des sols ou dans le secteur du bâtiment. Dans le cadre de mes études, je suis partie dans une école d’architecture en Argentine pendant 6 mois pour me spécialiser dans le bâtiment car c’est le secteur qui m’intéressait depuis toujours.
En deuxième année, j’ai effectué un stage comme conductrice de travaux et c’est à cette occasion que je me suis intéressée au métier de contrôleur technique en rencontrant des professionnels du métier sur des chantiers. J’ai eu envie d’en savoir plus en effectuant mon stage de dernière année dans le Contrôle Technique Bâtiment chez DEKRA. C’est une expérience qui m’a conforté dans mes choix. A l’issue de mes 6 mois de stage, j’ai été embauchée comme ingénieure Contrôle Technique construction.
Je trouve que c’est bien de commencer directement par un stage. On a un peu plus de temps pour lire la réglementation, pour observer les collègues et suivre les chantiers avec chacun d’entre eux et voir leur façon de travailler.
Chez DEKRA, c’est quoi une journée type ?
Par exemple, j’ai des réunions de démarrage de chantier, ou avec des clients et des architectes pour résoudre des problèmes techniques comme l’accessibilité. Sinon, je réalise des rapports techniques, des avis techniques sur les documents, sur le dimensionnement des ouvrages.
On préfère être appelé en amont des projets car on peut voir tous les points sensibles pour que tout soit parfait au démarrage des travaux. Quand on est appelé plus tard, c’est plus compliqué de résoudre les problèmes, de dire qu’il faut tout changer.
Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton métier ?
C’est la pluridisciplinarité. On voit aussi bien les problématiques d’accessibilité, de sécurité incendie, de solidité, d’étude du sol jusqu’à la peinture ou l’étanchéité. On étudie tous les risques. On ne voit pas ça dans tous les métiers. En revanche, je trouve dommage que le rôle de l’Ingénieur Contrôle Construction ne soit pas suffisamment reconnu par les autres acteurs sur les chantiers au vu de nos prérogatives.
Ce qui m’intéresse chez DEKRA, c’est qu’on voit tout et qu’on touche à tout. On est toujours confronté à de nouvelles problématiques, et ce même si on a 15 ans d’ancienneté.
3 questions à Jean, coordonnateur SPS Activité Téléphonie & Réseaux
Quel est ton parcours ?
J’ai un parcours 100 % prévention et HSE (Hygiène Sécurité Environnement). J’ai suivi ce parcours car en tant que pompier volontaire, les métiers de la prévention du risque m’ont toujours intéressé. A la fin de la seconde, j’ai intégré une filière pour préparer un bac Pro « Métiers de la sécurité ». C’est d’ailleurs au cours de la terminale que j’ai découvert le métier de Préventeur. J’ai poursuivi mes études avec un DUT HSE puis une licence professionnelle « Évaluation et gestion des risques pour la santé/sécurité dans les entreprises ».
Chez DEKRA depuis 3 ans, j’ai été embauché dans le secteur de la téléphonie en tant qu’animateur sécurité et après un an, je suis passé Coordonnateur SPS (Sécurité et Protection de la Santé). Chez DEKRA, c’est un secteur en plein essor, notamment avec l’obligation pour les opérateurs de supprimer les zones blanches d’ici fin 2022 et avec le déploiement de la 5G.
Je m’occupe également de prévention. Il ne faut pas avoir ni le vertige, ni peur du vide. Je contrôle des pylônes, des systèmes antichute, des châteaux d’eau... Je monte parfois à plus de 100 mètres sur des pylônes. Le plus haut que j’ai fait, c’est 210 mètres.
Chez DEKRA, c’est quoi une journée type ?
La mission CSPS est une obligation légale qui consiste à gérer les risques liés à la co-activité sur des chantiers pour éviter les accidents lors de la création de sites neufs ou la rénovation de bâtiments et ouvrages d’art.
Mon rôle est d’évaluer les différents risques liés à l’environnement, les différentes contraintes et de réfléchir à la façon de conduire le chantier en toute sécurité. Il faut intégrer à la réflexion initiale la maintenance du site une fois le chantier terminé. Je dois prendre en compte tous les corps de métier et leurs contraintes ainsi que le planning du maître d’œuvre pour ensuite faire des préconisations. Généralement, les responsables sécurité des opérateurs et les chefs de projet suivent nos préconisations et les respectent.
Une fois le chantier lancé, je me rends sur place pour vérifier le bon respect des préconisations de prévention. J’interviens en cas de danger grave et imminent. Des échanges avec le MOE et le MOE sont nécessaire pour trouver des solutions aux difficultés du chantier. Il est primordial de travailler ensemble pour garantir la sécurité et la santé des travailleurs.
Le métier de CSPS, c’est 40 % sur le terrain et 60 % au bureau à élaborer des dossiers.
Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton métier ?
Il y a pour moi deux points importants : les relations humaines et la formation. Côté formation, on a de vraies opportunités : personnellement j’ai eu la chance de pouvoir passer la qualification CSPS 9 mois après mon arrivée. En plus, comme la formation s’est faite en interne, je suis resté en contact avec les autres stagiaires. On échange très régulièrement sur nos différentes problématiques. Dans ce groupe, on est tous polyvalent, on vient tous d’horizons différents et c’est ce qui nous permet de trouver des solutions. Mes collègues m’appellent pour des questions liées aux risques chimiques, à l’incendie ou à la veille réglementaire. En revanche, quand j’ai des problèmes techniques, je me tourne plus vers eux.
C’est un métier passionnant, j’aimerais bien continuer à me former pour m’occuper de chantiers plus importants.
3 questions à Thibaud, technicien mesures environnementales
Quel est ton parcours ?
Je suis titulaire d’un DUT Mesures chimiques et d’une licence professionnelle dans la mesure de la qualité des milieux.
Je suis arrivé chez DEKRA en janvier 2017 en tant que technicien environnement après avoir travaillé auparavant pendant 8 ans dans ce même métier. Je suis également référent technique d’agence, ce qui signifie que j’interviens en soutien de mes collègues, je m’occupe de leur supervision et de former ceux qui sont embauchés. Je gère également tout le suivi qualité.
Chez DEKRA, c’est quoi une journée type ?
Je m’occupe spécifiquement de mesurer les rejets atmosphériques dans les cheminées des industries. Je travaille pour tout type d’industriels qui rejettent tout type de polluants qui sont spécifiques à l’activité de l’installation concernée et donc potentiellement très différents selon les sites, comme les cimenteries, les usines d’incinération d’ordures ménagères, les chaufferies, les cabines de peinture… On va installer du matériel sur site pour vérifier que la concentration et les flux de polluants qui sont rejetés par les industriels ne dépassent pas les valeurs limites définies par les arrêtés préfectoraux ou par les arrêtés ministériels. Nous avons également une partie rapport qui représente environ 15% du temps, avec l’exploitation des résultats des mesures.
C’est un travail qui implique régulièrement de travailler en hauteur. Nos interventions se font en extérieur ou en intérieur. Il ne faut pas avoir le vertige car nous pouvons être amenés à intervenir sur des passerelles ou en nacelle et grimper à des échelles à 20 mètres de haut, voire plus.
Nous faisons les contrôles soit à la demande des clients, soit de la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) qui nous missionne pour des contrôles inopinés auprès d’industriels.
Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton métier ?
On travaille souvent en binôme, à peu près la moitié du temps, car il est nécessaire d’être deux pour installer le matériel de mesure depuis le conduit de cheminée et jusqu’au camion au sol. Dans ce métier, il faut aimer travailler à l’extérieur et passer une bonne partie de son temps sur le terrain.
C’est un métier plutôt physique qui nécessite d’être sportif et volontaire car il y a des sites où il faut monter à l’échelle ou à l’escalier, et ce plusieurs fois avec du matériel. C’est une profession où les femmes sont encore peu nombreuses, néanmoins, nous avons recruté une collègue il y a un an et ça se passe très bien.
C’est également un métier qui demande de l’autonomie et de la rigueur car on fait des mesures sous accréditation COFRAC.