Vivant les 4/5e du temps en milieu clos, la population d’un pays occidental développé comme la France est confrontée à une qualité de l’air intérieur dégradée. Les polluants de toutes origines se concentrent dans les logements, bureaux, écoles, transports et lieux de loisir, entraînant des risques sanitaires que les professionnels mesurent depuis une quinzaine d’années. Les enjeux de santé publique et les conséquences socio-économiques de cette pollution invisible sont tels que DEKRA a élaboré une offre complète comprenant des outils, des compétences et des dispositifs de suivi apte à détecter de très nombreuses substances, dans des typologies de lieux très variés.

24.09.2024
Temps de lecture: 4 minutes

Qualité de l'air intérieur : pour une bonne atmosphère de travail

 

La pollution de l'air intérieur, de quoi parle-t-on ?

La loi sur l’air de 1996 stipule : « Constitue une pollution atmosphérique […] l'introduction par l'homme, directement ou indirectement, dans l'atmosphère et les espaces clos, de substances ayant des conséquences préjudiciables de nature à mettre en danger la santé humaine, à nuire aux ressources biologiques et aux écosystèmes, à influer sur les changements climatiques, à détériorer les biens matériels, à provoquer des nuisances olfactives excessives. »

Notons que des poussières naturelles, des gaz et des pollens peuvent s’ajouter aux sources de pollution d’origine humaine (trafic routier ou aérien, industrie, agriculture, chauffage), qui sont nombreuses :

  • monoxyde et dioxyde d'azote (NO et NO2), 
  • dioxyde de soufre (S02),
  • composés organiques volatiles (COV),
  • hydrocarbures,
  • métaux (plomb, cadmium...), 
  • ozone, 
  • particules ultrafines... 

Si la pollution extérieure est assez bien connue, on ignore généralement que l’exposition aux polluants à l’intérieur des logements et des bâtiments est de 10 à 50 fois supérieure ! Les principales valeurs mesurées par les capteurs (température, humidité, CO2, COV, particules, bruit, vibrations...) répondent à des valeurs maximales d’exposition professionnelle déterminées par les textes officiels. Un employeur a donc une responsabilité dans l'amélioration de la qualité de l’air intérieur. Outre le bien-être et la santé des salariés, un air sain est également un vecteur important de qualité de vie au travail, et donc de qualité du travail produit.

Le saviez-vous ?

L’ANSES et le CSTB ont publié une étude des coûts socio-économiques de la pollution intérieure en 2014. Dix ans plus tard, on peut estimer que les ordres de grandeur sont toujours valables, mais en avons-nous une idée juste ?

  • 28 000, c’est le nombre de nouvelles pathologies déclarées chaque année par suite de la pollution intérieure.
  • Le coût de ces maladies pour la collectivité est de 19 milliards d’euros, chaque année.
  • Certains effets ont chiffrables : pertes de production, dépenses de santé accrues, investissements de recherche et prévention, diminution des cotisations et rentrées fiscales...
  • D'autres sont impossibles à évaluer : atteintes à la qualité de vie, allant de simples gênes temporaires à des pathologies chroniques, jusqu'à décès.
  • 6 polluants sont principalement responsables : benzène, trichloréthylène, radon, monoxyde de carbone, particules, fumée de tabac environnementale (non inhalée).

Comment évaluer, améliorer et respirer avec la solution complète de DEKRA ?

Avec quatre niveaux d’intervention selon les besoins et les objectifs, la solution QAI de DEKRA prend en compte les spécificités d’une activité, d’une implantation industrielle, d’une densité humaine particulière, pour établir un diagnostic précis, mesurer les différentes sources de pollution et délivrer un label Aero-score.

De la simple mesure en continu du renouvellement de l’air d’un local par des capteurs multifonction à la proposition d’un plan d’action pour améliorer les conditions d’aération, jusqu’à l’accompagnement à la certification aux Green-Label, chaque situation trouve une réponse adaptée, servie par des compétences éprouvées (évaluation basée sur la norme EN 16798), et des moyens techniques ad-hoc (capteurs température, humidité, CO2, COV, NO2, particules, lumière, bruit, vibrations, occupation, radon). 

Au dernier stade, la QAI devient QEI (qualité de l'environnement intérieur) pour répondre à une palette de buts complémentaires :

  • Garantir l'efficacité des systèmes de ventilation et aération (DDT) 
  • Protéger la santé des usagers et du personnel 
  • Obtenir un label (conception, choix matériaux, système de ventilation, mesure de la QAI à la livraison),
  • Mesurer l'efficacité des mesures correctives,
  • Automatiser le pilotage des systèmes de ventilation et d'aération,
  • Implanter un dispositif d'alertes en cas de dépassement des seuils,
  • Remplir les exigences de la directive EPBD (Energy Performance of Buildings Directive).

En regard de ces différents degrés d’intervention, les bénéfices pour la collectivité ou l’entreprise, qu’elle soit industrielle ou tertiaire, sont importants et couvrent des domaines variés :

  • Conformité règlementaire,
  • Gestion des risques de responsabilité, 
  • Anticipation des coûts futurs,
  • Évaluation des actifs, 
  • Santé et bien-être des occupants,
  • Efficacité énergétique,
  • Image de marque...
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